Home / Bien-ĂŞtre / Alimentation saine / recettes / Consommer moins, consommer mieux

Consommer moins, consommer mieux

Ă€ travers des vĂŞtements upcyclĂ©s – confectionnĂ©s Ă  partir de tissus existants – ou des pièces chinĂ©es, vintage et de seconde main, la mode se conjugue au temps durable Ă  Bordeaux. Marion Ruaud

 

Josie Atelier : une boutique vintage en ligne pour une autre manière de consommer 

« Je voulais redorer l’image de la friperie », se souvient Stella, 30 ans, la fondatrice de Josie Atelier. Une friperie en ligne Ă  l’identitĂ© forte et un fonctionnement similaire Ă  celui d’une marque. Son amie Margaux rejoint l’aventure en septembre dernier et l’accompagne pendant plusieurs mois. Pour chaque collection, Stella crĂ©e des moodboards – des planches d’inspirations – autour de coupes, de matières et de coloris qui vont l’aider Ă  chiner Ă  la pièce, les vĂŞtements idĂ©aux : « Je regarde les catwalks et je suis les tendances. » Tous les mercredis, Ă  18h, elle propose un drop de la taille 34 Ă  44. Une sĂ©lection vintage et de seconde main harmonieuse et cohĂ©rente, qui colle avec une direction artistique affirmĂ©e.
Cet été, la jeune femme mise sur le bermuda, le lin, l’imprimé léopard et les superpositions : « Je cherche la pièce qui sera à l’origine du coup de cœur. » Elle ouvre d’ailleurs les portes du showroom (créneaux à réserver sur le site) : une séance de personal shopping pour bénéficier de conseils et créer des looks adaptés aux silhouettes. Et depuis quelques mois, Stella voit émerger une nouvelle clientèle : « des femmes qui n’ont jamais osé la seconde main ou qui ont des a priori et qu’on amène vers une autre manière de consommer ». Pari gagné : « Josie Atelier rend la fripe désirable et tendance. C’est le plus beau des compliments ! », lâche Stella. 

La pièce coup de cœur de l’été : le blazer en lin ou coton fluide, la « petite laine » légère et chic.  

josieatelier.com et @josieatelier, sur Instagram 

 

 

 

Gueille : une marque authentique pour une mode accessible et créatrice de liens 

Dimitri, 31 ans, et Caroline, 28 ans, 100% bordelais, se sont rencontrĂ©s Ă  l’école ESMODE, Ă  Paris. De retour dans la capitale girondine, après des parcours diffĂ©rents, les deux amis manifestent l’envie de travailler ensemble. Ils ouvrent alors les placards de mamie. S’offre Ă  eux une matière première de qualitĂ© et pas chère : « On voulait proposer des vĂŞtements inspirants, avec de jolies finitions, dans l’idĂ©e de faire du beau », confie Dimitri. 

« Gueille », un mot familier utilisé dans le Sud-Ouest pour parler de vêtements usagés, de chiffons, de vieux tissus. Et un mot symbolique pour le duo de créateurs qui prend le contre-pied.
Partir de la matière pour créer. C’est comme ça qu’est né le sac à main Saillans. Une embrasse de rideau, corde satinée torsadée, devient anse. Le binôme cultive une passion pour les tissus d’ameublement, les galons, la passementerie. Des objets esthétiques et des « matières nobles, qui se suffisent à elles-mêmes » pour des créations jamais refaites à l’identique. Comme la pochette Péré, en forme de cœur. Pratique et idéale pour glisser son smartphone, ses clés, son rouge à lèvres. L’accessoire, « c’est la touche en plus, celle qui constitue l’identité du look », selon eux. La Péré rectangulaire, elle, est inspirée des masques de nuit. Toutes deux sont confectionnées à partir de chutes de tissus pour ne rien gâcher. 

À terme, Caroline et Dimitri aimeraient ouvrir une boutique à Bordeaux : « On vit ici et on a envie de créer pour les gens qui sont autour de nous, on espère grandir et participer à l’économie de notre ville ».

La pièce coup de cœur de l’été : la pochette Péré cœur, l’accessoire parfait pour guincher en festival !
gueillebordeaux.fr et @gueille.bordeaux, sur Instagram 

Sign Up For Daily Newsletter

Stay updated with our weekly newsletter. Subscribe now to never miss an update!

Répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *