Le Gabriel, une ouverture «en grand»
Après une parenthèse due aux circonstances que nous savons tous, Le Gabriel a rouvert en septembre avec, à la clé, des nouveautés pour des moments privilégiés qui nous ont manqué et que l’on va savourer avec gourmandise…
Au rez-de-chaussée, le décor follement élégant du bar accueille désormais, en fin de semaine, des soirées qui ne vont pas tarder à figurer parmi les must bordelais! En afterwork, musique lounge les jeudis, vendredis et samedis. Cocktails créations (à partir de 12 €) pour les Ladies’ Nights (les jeudis), avec un verre acheté, un verre offert; mise en avant d’un pays le vendredi, avec les grignotages inspirés de la destination choisie; et le samedi, La Fête, avec des majuscules. Au menu, DJ et ambiance lumineuse arty, carte de cocktails détonnants et de champagne pour les grands soirs…
À l’étage, le Bistrot invite ses hôtes à profiter de la plus belle vue de Bordeaux du mercredi au dimanche, avec une carte de saison, renouvelée par le jeune chef Alexandre Baumard. Avec l’aide du sommelier, Richard, à la tête d’une superbe cave de quelque 1000 références, avec bien entendu les différents crus prestigieux signés de la famille De Boüard, mais également de très grands bourgognes.
Allons crescendo… Quantà la table étoilée de cet établissement, L’Observatoire du Gabriel , elle est désormais ouverte du lundi au vendredi, midi et soir. Le chef y propose un menu du marché en trois plats (49 €), et deux autres menus en cinq et six plats (85 et 115 €). Y figurent en bonne place quelques-uns des plats signature d’Alexandre Baumard qui a profité des confinements pour se rapprocher de ses fournisseurs et dénicher les produits d’exception qu’il transforme avec talent et créativité. Qu’il s’agisse des poissons de lacriée d’Arcachon, du caviar Perlita, des huîtres d’Andernos ou des crevettes et anguilles directement livrées par le dernier pêcheur de la Garonne, Jean-Marie, son sourcing est impeccable. Et d’un hommage à son grand-père, dont la seule spécialitéétait la soupe à l’oignon, Alexandre crée un plat sublime, «l’oignon dans tous ses états», où textures et saveurs se mêlent autour d’une anguille délicatement fumée. Une toque éthique, bien décidée à ouvrir le nouveau champ des possibles à une gastronomie durable. Et une adresse à redécouvrir, au fil des circonstances, de midi à minuit, à l’élégance 100 % ébouriffante.