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Les expositions à ne pas manquer cet été à Bordeaux

De l’Égypte antique du Musée d’Aquitaine au parcours sensoriel de dégustation de la Cité du vin en passant par l’art de la photographie de Valérie Belin au Musée des Beaux-Arts. Bordeaux Madame propose une rétrospective des expositions grand public à ne pas manquer cet été à Bordeaux. Carla Desponts

 

VIA SENSORIA, LE PARCOURS SENSORIEL DE DÉGUSTATION À LA CITÉ DU VIN (du 26 mars au 3 mars 2024)

Après une première édition réussie, le parcours sensoriel de dégustation Via Sensoria revient à la Cité du Vin du 26 mars au 3 novembre 2024. L’objectif de la visite: faire vivre une expérience gustative unique aux visiteurs en les plongeant dans l’univers des quatre saisons. La balade d’une heure commence par la douceur du printemps pour terminer par le réconfort de l’hiver. A chaque saison, sa scénographie. Cette année, des objets olfactifs sont insérés dans chaque décor pour pousser la stimulation des sens des visiteurs. À l’entrée de chaque pavillon, sont mis à disposition du public une boisson au choix (vin ou boisson non alcoolisée) en accord avec l’étape du périple sensoriel. Accompagné d’un animateur-sommelier, les participants découvrent des vins venus de partout dans le monde (nord de l’Italie, sud de l’Australie, la Provence, Bordeaux). À la différence des dégustations traditionnelles, le rafraîchissement est présenté dans un verre sans pied, afin que le visiteur puisse savourer pleinement les mélanges gustatifs, éveiller ses papilles et stimuler ses sens. Le parcours est plus qu’une dégustation traditionnelle, c’est une réelle expérience, mêlant poésie et sophrologie. 

 

Dby_photographie / Cité du Vin / GEDEON         Programmes / Atelier Sylvain Roca

 

Infos pratiques :

Adresse: Cité du Vin, 134 Quai de Bacalan 33000 Bordeaux

Horaires: 10h00 – 19h00

Tarif : adulte : 22 € / enfant : 9 € / Gratuit pour les moins de 6 ans


« VIVRE ET MOURIR EN EGYPTE. D’ALEXANDRE LE GRAND À CLÉOPÂTRE » AU MUSÉE D’AQUITAINE (du 27 juin au 1er décembre 2024)

Pour la première fois depuis trente ans, Bordeaux accueille une exposition sur l’Égypte antique. C’est à l’occasion d’un programme de recherche sur des papyrus, en cours, porté par une jeune papyrologue, Marie-Pierre Chaufray, que près de quatre-cent pièces, issues de la belle collection égyptologique du musée d’Aquitaine accompagnées de chefs-d’oeuvre issus de collections régionales méconnues, françaises et internationales (papyrus, momies, sculptures, tableaux, monnaies) seront représentées au Musée d’Aquitaine, du 27 juin au 1er décembre 2024. La pièce centrale: le sarcophage du général grec Dioskoridès. L’objectif de l’exposition est de faire découvrir aux visiteurs la culture peu connue de l’Égypte hellénistique, celle de la rencontre des égyptiens et des grecques. Au cours de l’exposition, le public pourra se projeter sur la société actuelle, à travers la question de la mort et de la rencontre avec d’autres sociétés. Petit bonus, les visiteurs auront la possibilité d’inscrire leur prénom en hiéroglyphe et ainsi de comprendre et apprendre à utiliser cette écriture.  

 

Tête du Dieu Séraphis ©musée Aquitaine, photo L. Gauthier

 

Infos pratiques 

Adresse: Musée d’Aquitaine, 20 cours Pasteur 33000 Bordeaux

Horaires: 11h00 – 18h00

Tarif : plein : 8 € / réduit : 4,50 €


EXPOSITION « LES VISIONS SILENCIEUSES » PAR VALÉRIE BELINAU MUSÉE DES BEAUX-ARTS (du 24 avril au 28 octobre 2024)

Suite à une invitation du MusBA, qui sollicite régulièrement des artistes contemporains à porter un regard singulier sur ses collections, Valérie Belin propose l’une des expositions les plus mémorable de sa carrière. Au total sont rassemblées 116 pièces, présentées dans l’enceinte de la galerie et au sein de deux ailes du musée, couvrant toute la production de l’artiste, de la fin des années 90 aux séries les plus récentes, dont une inédite. Valérie Belin, lauréate du Photo London Master of Photography 2024, est considérée comme l’une des artistes les plus importantes de sa génération dans la photographie plasticienne. L’ensemble de l’exposition aborde l’idée de l’envahissement du corps humain par des objets, une métaphore qui est en permanence en superposition avec son travail. Les visiteurs ne distinguent pas la nature de l’artifice et les objets inanimés des êtres vivants. En 1999, Valérie Belin prend goût au portrait, bien qu’elle porte un certain intérêt aux genres classiques tels que le nu et la nature morte. Elle révèle, «le sujet est comme une toile vierge que je viens transformer». Ainsi, elle lui ôte la vie pour le rendre objet à travers, la saturation des couleurs, l’utilisation du plexiglas ou encore l’inversion des zones de couleurs. L’objectif : donner un aspect artificiel à l’image. Afin de passer d’une série à l’autre, l’artiste prend des élément de la série précédente pour harmoniser son travail. Si la photographie est un travail immédiat, il est nécessaire de s’y appesantir pour mieux comprendre les enjeux d’une telle réalisation. Dans les visions silencieuses, Valérie Belin fait référence à la conception que les images sont des fictions sans parole.  

 

Prise de vue de l’exposition Les visions silencieuses de Valérie Belin, Galerie du Musée des Beaux-Arts à Bordeaux/ Carla Desponts

 

Infos pratiques:

Adresse: Place du Colonel Raynal, 33 000 Bordeaux

Horaires: ouvert de 11h à 18h, sauf les mardis et jours fériés (ouvert uniquement le 14 juillet et 15 août)

Tarif: plein : 8€ / réduit : 4€


EXPOSITION « ARPENTER, PHOTOGRAPHIER LA NOUVELLE AQUITAINE » À LA MÉCA (du 5 avril au 6 octobre 2024)

Dans le cadre du premier mois de la photographie à Bordeaux, l’exposition «Arpenter, photographier la Nouvelle-Aquitaine» résulte d’une mission photographique initiée par le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA en 2022 autour de la question : Comment se définit aujourd’hui le paysage néo-aquitain ? À l’issue de plusieurs temps de réflexion, neuf axes thématiques sont choisis (le monde rural, les fragilités et les déséquilibres, la situation écologique, les itinéraires et voies de communications, le «génie du lieu», les migrations, la ville et le périurbain, les paradoxes et les «communautés apprenantes»). À chaque thème est attribué un artiste. Ainsi, neuf photographes (régionaux, nationaux et internationaux) sélectionnés par le comité scientifique et artistique ont eu une année pour rencontrer, observer et appréhender la région de la Nouvelle-Aquitaine. Dans un monde où l’urgence semble surpasser le temps, il est nécessaire de prendre le temps de capturer le territoire. L’objectif de l’exposition ? Comprendre ce territoire, historiquement récent, renouvelant ainsi les regards portés sur ses paysages, sur les activités qui s’y inscrivent et sur ses spécificités, faisant de cette région un terrain en perpétuel activité. Au cinquième étage de la MÉCA, les artistes engagés dans ce projet parlent aux visiteurs des évolutions du monde d’aujourd’hui. En vous baladant à travers les différents espaces de l’exposition, plongez dans l’univers des artistes, où chacune des installations est singulière. 

 

Exposition « Arpenter, photographier la Nouvelle-Aquitaine » au Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, jusqu’au 6 octobre 2024, Bordeaux. Crédit photo : Jean-Christophe Garcia

 

 

Infos pratiques:

Adresse: Parvis Corto Maltese, Quai de Paludate, 33 000 Bordeaux

Horaires: La Frac est ouverte au public du mercredi au dimanche de 13h à 18h (fermé les jours fériés)

Tarif: contribution libre (2€ minimum) / gratuit pour les -18 ans / gratuit les premiers dimanche du mois


EXPOSITION « NINA BEIER, AUTO » AU CAPC (du 8 mars au 8 septembre)

Jusqu’en 1960, l’édifice du CAPC est un entrepôt des denrées coloniales qui permet d’accueillir et de stocker les marchandises produites dans les colonies et réexportées vers l’Europe du Nord par les négociants bordelais. Dans son exposition, Nina Beier, artiste et sculptrice danoise, fait de la société capitaliste le coeur de son art. La question d’asymétrie de pouvoir se pose ici, notamment par le mouvement ambigu des objets de consommation entre les pays producteurs (d’Asie et de d’Afrique) et les pays consommateurs (d’Occident), mais aussi par les transformations que subissent ces produits. C’est à travers un processus de recherche en ligne, que Nina Beier choisi avec minutie les objets de consommation qu’elle assemblera, sculptera et exposera. L’artiste souhaite libérer la parole de ses objets, souvent invisibles pour le consommateur. La question du vivant revient souvent dans ses oeuvres à travers la présentation d’éléments en mouvement ou organiques (fruits, cheveux, lait…). Ainsi, les visiteurs s’interrogent sur la friction entre la masculinité et la féminité, la limite entre le vrai et le faux et la limite entre le sacré et le commun. Nina Beier est une artiste contemporaine qui semble jouer avec les codes et les matériaux. Lors de la conception de l’exposition, Nina Beier opte pour une moquette blanche recouvrant le sol de la nef du CAPC. Son idée : le visiteur se sent comme « à la maison ». Déchaussez-vous et entrez dans l’intimité de cette exposition, où l’art n’a plus aucune limite. 

 

Au premier plan : Nina Beier, Empire, 2019. Vue de l’exposition Auto de Nina Beier, au Capc musée d’art contemporain de Bordeaux, du 08.03.2024 au 08.09.2024. Photo : Arthur Péquin

 

Infos pratiques:

Adresses: 7 rue Ferrère, 33 000 Bordeaux

Horaires: ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h (fermé les jours fériés sauf le 14 juillet et le 15 août)

Tarifs: plein : 8€ / réduit : 4,5€ (étudiants de -26 ans : 2€) / Gratuit les premiers dimanche du mois (sauf juillet et août), Gratuit pour les titulaires de la Carte Jeune Bordeaux Métropole, les membres de l’association des Amis du Capc et les porteurs de la carte CIMAM


EXPOSITION « ITINÉRAIRES FANTÔMES » AU CAPC (du 21 juin au 4 mai 2025)

Selon certains employés du musée, un fantôme aurait élu domicile dans la boutique du Capc. Sa présence se manifesterait par des chutes d’objets inexplicables. Si des esprits se montrent à travers des activités paranormales, d’autres semblent se faire connaitre à travers des oeuvres d’arts, de la sculpture, le dessin en passant par la peinture. Grâce à leur processus de travail varié, les artistes sollicités pour l’exposition, invitent les fantômes à re-venir. Ainsi, ils ouvrent des portails oniriques et offrent des lieux de recueillements aux fantômes qui s’y logent. L’exposition s’organise autour du jeu du tarot, composé de 80 cartes. Le visiteur part à la recherche de son propre itinéraire fantôme, un parcours impossible à tracer, où l’intuition et l’intimité deviennent guides. Entrer dans l’exposition suppose donc de rencontrer certains fantômes qui pourront se révéler, si le visiteur décide de les invoquer ou non.

 

Rafael Moreno, Industrial Poems, 2023, Matériaux divers, photo : Rafaël Massart

 

Infos pratiques:

Adresses: 7 rue Ferrère, 33 000 Bordeaux

Horaires: ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h (fermé les jours fériés sauf le 14 juillet et le 15 août)

Tarifs: plein : 8€ / réduit : 4,5€ (étudiants de -26 ans : 2€) / Gratuit les premiers dimanche du mois (sauf juillet et août), Gratuit pour les titulaires de la Carte Jeune Bordeaux Métropole, les membres de l’association des Amis du Capc et les porteurs de la carte CIMAM

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