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Trois questions à Franck Chaumes, nouveau président du syndicat des métiers de l’hôtellerie et de la restauration

Récemment élu président du syndicat des métiers de l’hôtellerie et de la restauration (UMIH 33), Franck Chaumes connaît bien le syndicat puisqu’il était auparavant son vice-président.

 

Gérant du restaurant L’Orangerie dans le jardin public, mais aussi de l’entreprise de traiteur Bordeaux Chaumes catering, Franck Chaumes connaît le secteur sur le bout des doigts, et explique les grandes orientations du syndicat pour ce mandat de trois ans.

Quels sont les objectifs de l’UMIH ?

Je fais partie du syndicat depuis presque 10 ans, et vice-président pendant six ans. La force du syndicat est de poursuivre les dossiers en cours, on ne repart pas à 0. Je souhaite poursuivre les travaux initiés par Jean-François Tastet puis perpétués par Laurent Tournier.

Nous avons une crise à gérer, nous devons défendre nos adhérents, traiteurs et boites de nuit mais également les hôteliers qui ne sont pas encore indemnisés, les restaurants aussi… Nous accompagnons nos adhérents dans leurs démarches et montons au créneau, remontons les infos au niveau national pour nous défendre correctement.

Un rôle prépondérant dans la situation de crise ? 

Mes objectifs sont de faire prendre conscience à l’ensemble de la profession de devenir adhérent de l’UMIH car si aujourd’hui des aides ont été données par l’état, notre syndicat s’est battu aux côtés. D’ailleurs, les autres corporations d’autres métiers nous disent que nous avons été les plus dynamiques. Je veux faire prendre conscience à tous les restaurateurs, cafetiers, bars, discothèques qu’il faut être adhérents, car plus on sera nombreux plus nous pèserons dans le monde de la politique.

Comment se porte le milieu de la restauration ?

Nous avons connu une reprise assez importante malgré le manque de touristes étrangers. Nous constatons une vraie demande de la population de se retrouver, de partager, ensemble. Cela nous a permis de montrer que nous sommes des commerces essentiels. Surtout que nous sommes un département avec du tourisme d’affaires, et sans étrangers, c’est donc compliqué

Si nous étions bien partis, nous sommes désormais coupés dans notre élan et c’est notre secteur qui en fait toujours les frais. Car si l’on peut toujours se réunir chez soi, on ne peut plus le faire dans nos établissements.

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